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  • : RECONNAISSANCE DE LA NATION
  • : Regroupe les anciens combattants de toutes les générations et les anciens des missions extérieures ,défense des droits et intérêts moraux sociaux ,attribution de la médaille d'honneur des "TRN"
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ANT-TRN Association Nationale des Titulaires du Titre de Reconnaissance de la Nation
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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 16:15
Cérémonie, au pied du monument aux morts au cimetière de Clarens, après la
cérémonie au monument aux morts français du cimetière St-martin à Vevey :

Parmi les nombreuses autorités et personnalités, relevons la présence de
Mme la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro - MM. Pierre Salvi, Syndic
de
Montreux - Adolfo Barattolo, Consul général d'Italie - Frédéric Basaguren,
Consul général de France, - Louis Fontant, Attaché de Défense près
l'Ambassade de France à Berne et son adjoint le 1er Maître Pierre Thomas -
Mme Grazia TREDANARI, présidente du Comité Italien Vaud et Fribourg - MM.
François Royer, Président du Comité de la colonie Française et
vice-président des anciens combattants Vaud-Valais-Fribourg - Marceau Kaub,
Conseiller à l'Assemblée des Français de l'Etranger et Délégué général du
Souvenir Français - l'Association Savoie Mémoire des hommes avec un Poilu
qu'il est possible de voir sur la photo au pied du monument - MM. Bernard de
Sury, président de l'AMCR et organisateur des cérémonies - Jean-Jacques
Poutrieux, président de l'Association Française - Georges Antoniadis,
président d'honneur et président de l'Association nationale des titulaires
du Titre de Reconnaissance de la Nation, Italo Fontana, président de la
Colonie Italienne - Dominique Bontemps, président de l'association des
Sous-officiers de réserve de Genève - Une délégation de la Milice de l'Armée
Suisse et un Contingent des Mousquetaires vaudois, commandé par le Colonel
François Cardinaux. Tout ceci en musique, avec les hymnes nationaux
Suisse, Italien et Français interprétés par la fanfare de Montreux. Ainsi
que de nombreux présidents et présidentes d'associations locales et
nationales.

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 08:16
RESERVE OPERATIONNELLE

Conduite à tenir en cas d'accident en service .

RAPPELS
1 - Tout événement portant atteinte à la santé ou à l'intégrité physique d'un militaire de la réserve opérationnelle doit faire l'objet d'un compte rendu immédiat à l'autorité hiérarchique dont il relève.
2 - Les modalités de la prise en charge médicale initiale sont différentes en fonction des circonstances :
• En Métropole ou dans les DOMTOM :
Le médecin d'unité assure les premiers soins et prend toutes mesures utiles pour assurer, le cas échéant, le transfert du patient ou du blessé.
En l'absence du médecin d'unité, il convient d'appeler le numéro unique 15. Le médecin régulateur prendra les dispositions nécessaires pour assurer la prise en charge du patient ou du blessé, en fonction de l'organisation locale de (a médecine d'urgence et de la permanence des soins.
Hors ces cas d'urgence, les réservistes ont le libre choix du médecin : médecin traitant civil habituel ou médecin de l'unité d'affectation (la consultation d'un médecin spécialiste sur prescription d'un médecin du service de santé
tenir
en cas d'accident en servi
c ette fiche pratique vise à aider le militaire réserviste opérationnel en cas d'accident survenant au cours d'une activité pour laquelle il a été convoqué dans le cadre de son contrat d'engagement à servir dans la réserve. Elle concerne également les trajets aller et retour du lieu de son domicile ou du point de départ réel (à préciser sur l'ordre de convocation) à celui de la convocation.
des armées, même non désigné par le patient comme médecin traitant, n'est pas soumise à la majoration du ticket modérateur).
• En opérations extérieures :
La prise en charge médicale des personnels militaires de la réserve opérationnelle en opérations extérieures est assurée par la chaîne d'évacuation réglementaire mise en place.

CONDUITE ADMINISTRATIVE A TENIR

En toutes circonstances, le médecin, premier intervenant, doit fournir à l'intéressé un certificat médical initial descriptif des lésions ou de la maladie mentionnant la durée prévisible de l'incapacité temporaire totale. Le médecin peut y faire figurer une mention faisant référence à une éventuelle incapacité permanente partielle.
II faut savoir, en outre :
- qu'il n'est pas nécessaire d'attendre la consolidation de la blessure pour effectuer la demande de pension militaire d'invalidité,- cette pension, lorsque le droit en est ouvert, est octroyée,
en première instance, à titre temporalre (pour trois ans) ;
- qu'en cas d'invalidité imputable au service, le point de départ de la pension militaire d'invalidité est la date du dépôt de la demande ; qu'en cas de décès imputable au service, le point de départ de la pension est fixé au lendemain du décès ;
- que tous les documents permettant d'établir que l'affection est intervenue dans le cadre du service et qu'il existe un lien de causalité directe entre le préjudice subi et le fait du service sont essentiels et doivent être progressivement rassemblés dès l'accident ;
- que le montant de la réparation complémentaire prévue par l'article 28 de la loi de 1999 est calculé selon la règle du droit commun (réparation intégrale de l'ensemble des préjudices) ;
- que les prestations fournies par une assurance souscrite à titre personnel et volontaire n'entrent pas dans le calcul de cette réparation complémentaire ;
- que le fait que le dommage soit, pour tout ou partie, imputable à un tiers, ne peut en aucun cas, faire échec à la mise en ceuvre de la procédure d'indemnisation directe du réserviste.
armée et défense    juillet-août-septembre 2008
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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 19:42
Etat-Major Particulier Paris, le 29/10/2008

Réf. : V01938
Monsieur le Président,
Vous avez appelé l'attention du Président de la République, sur votre souhait d'obtenir l'attribution de la croix du combattant volontaire avec barrette "opérations extérieures".
Chargé de vous répondre, je ne peux que vous confirmer les termes de la correspondance qui vous a été adressée par le ministère de la Défense.
Par ailleurs, le secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants récemment saisi par plusieurs parlementaires sur ce sujet, a formulé la réponse ci-après publiée dans le Journal Officiel de l'Assemblée Nationale du 17 juin 2008 : "La croix du
combattant volontaire (CCV) est une distinction militaire particulièrement symbolique. Créée par le décret n ° 81-844 du 8 septembre 1981, elle a vocation à récompenser les volontaires ayant souscrit un engagement au titre d'un conflit, sans avoir été astreints à une quelconque obligation de service, et ayant été affectés dans une unité combattante. Cette décoration ayant été créée pour récompenser un acte individuel d'engagement et non pour reconnaître la disponibilité du militaire telle qu'elle est définie par son statut, c'est en application de ce principe que cette distinction n'a jamais été attribuée aux militaires de carrière ou de la réserve, quels que soient leur armée ou leur service d'appartenance. Dans la mesure où les engagés volontaires de l'armée de terre, de la marine nationale, de l'armée de l'air et de la gendarmerie nationale signent un contrat au titre d'une formation, pour servir en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances, ils ne peuvent donc se prévaloir d'un volontariat pour participer à une opération dans le cadre d'une mission extérieure, car il s'agit pour eux d'accomplir leur devoir dans le cadre de leur contrat. Par conséquent, il ne saurait être envisagé d'étendre les conditions d'attribution de la CCV avec barrette "missions extérieures", fixées par le décret n° 2007-741 du 9 mai 2007, au profit des engagés volontaires ayant participé à des opérations extérieures. Une telle mesure dénaturerait en effet complètement l'esprit de cette distinction et constituerait une rupture de l'équité qui a toujours prévalu entre toutes les générations du feu".
Avec mes regrets de ne pouvoir vous faire une réponse plus conforme à votre attente, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

Le Commissaire en chef de la Marine Philippe JACOB
Monsieur Alain COUPERIE Président de l'Association Nationale des Titulaires du "TRN"
2, rue de l'Orée d'Andaine 61600 LA SAUVAGERE

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 10:01

Histoire

Le terrain du cimetière de Calmont est acquis en 1940 par la municipalité pour faire face à la saturation du cimetière de Boismoreau. L'architecte de la ville dessine les plans mais son projet ne verra jamais le jour. Les Allemands s'approprient le cimetière et l'inaugure en 1942 : le plan du grand portail d'entrée et la plantation des magnolias de l'allée principale sont leur oeuvre. Aujourd'hui encore, les anciens l'appellent toujours le cimetière des Allemands. L'occupant y inhume ses soldats tués dans toute la Bretagne, notamment en Bretagne sud. Mais avant la fin de la guerre, la ville est contrainte d'agrandir le cimetière pour les besoins des civils. Le cimetière de Calmont ne sera "libéré" de ses occupants allemands qu'en 1961 lorsque les 587 dépouilles seront transférées à la nécropole allemande de Huisnes-sur-Mer.

Depuis 1963, le cimetière de Calmont contient un carré militaire regroupant les soldats Morts pour la France de la guerre 1939-1945 inhumés initialement à Boismoreau.

la section de Bretagne de l'ANT-TRN et la Section des Porte-Drapeau du Morbihan étaient présentes aux cérémonies du souvenir .


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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 13:27

OPEX soldatOPEX OPEX

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

Décret no 2008-280 du 21 mars 2008 fixant le régime de délégation de solde aux ayants cause des militaires participant à des opérations extérieures

Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre de la défense et du ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique,

Vu le code civil ;

Vu le code de la défense, notamment son article L. 4123-4

Vu le code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre ;

Vu le code des pensions civiles et militaires de retraite ;

Vu l'ordonnance no 45-1380 du 23 juin 1945 portant réforme général du régime de solde des militaires et assimilés des armées de terre, de mer et de l'air et les textes subséquents ;

Vu le décret no 97-901 du 1er octobre 1997 relatif à la rémunération des militaires à solde mensuelle envoyés en opération extérieure ou en renfort temporaire,

Décrète :

Art. 1er. - Le décès ou la disparition d'un militaire participant à une opération extérieure, telle que définie par voie réglementaire en application de l'article L. 4123-4 du code de la défense, peut ouvrir droit, lorsque le décès ou la disparition du militaire est survenu par le fait ou à l'occasion du service, sauf faute détachable, au versement d'une délégation de solde.

Peut en bénéficier, selon les modalités définies aux articles suivants, sur demande, le conjoint survivant non divorcé ni séparé de corps ou le partenaire lié par un pacte civil de solidarité d'au moins trois ans survivant.

A défaut, ou lorsque le bénéficiaire mentionné au paragraphe précédent contracte un nouveau mariage ou un nouveau pacte civil de solidarité ou vit en état de concubinage, lui faisant perdre son droit à la délégation de solde, les descendants ou les ascendants peuvent, dans l'ordre, sur leur demande, recevoir une délégation de solde selon les modalités définies aux articles suivants.

Dans cette hypothèse, le montant de la délégation de solde fait l'objet d'un partage à parts égales entre descendants, ou entre ascendants.

Les descendants pouvant bénéficier de la délégation de solde sont les enfants légitimes, reconnus ou adoptés, âgés de moins de vingt et un ans ou majeurs atteints d'une infirmité incurable ne leur permettant pas de gagner un salaire dont le montant est fixé par le décret mentionné à l'article L. 57 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre.

 

Les conditions d'ouverture aux ascendants de la délégation de solde sont celles définies aux articles L. 67 et L. 68 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre.

Le bénéfice d'un emploi réservé est exclusif du versement de la délégation de solde.

Art. 2. - La délégation de solde prend effet à compter du premier jour du mois suivant le décès ou la disparition.

La date de la disparition du militaire est établie conformément aux dispositions du code civil. A défaut de jugement déclaratif de disparition, une présomption de date de disparition est établie par l'autorité militaire compétente.

Art. 3. - La délégation de solde se compose des éléments de rémunération ci-après mentionnés auxquels le militaire avait droit sur le théâtre d'opérations lors du décès ou de la disparition :

- la solde mensuelle nette ;

- le taux de base de l'indemnité pour charges militaires ;

- l'indemnité de sujétions pour service à l'étranger ;

- l'indemnité de résidence ;

- la prime de qualification ;

- la prime de service,

Et éventuellement :

- le taux particulier de l'indemnité pour charges militaires ;

- le supplément de l'indemnité de sujétions pour service à l'étranger ;

- le supplément familial de solde ;

- les allocations familiales.

Art. 4. - La délégation de solde prend la forme :

- d'une délégation de solde d'office principale ;

- d'une délégation de solde d'office complémentaire.

Art. 5. - La délégation de solde d'office principale peut, sur demande des ayants cause mentionnés à l'article 1er à l'exception des ascendants, être versée pendant les trois premiers mois suivant le décès ou la disparition du militaire. Elle se compose des éléments de rémunération mentionnés à l'article 3.

Art. 6. - La délégation de solde d'office complémentaire se compose des éléments de rémunération mentionnés à l'article 3 auxquels avait droit le militaire sur le théâtre d'opérations lors de son décès ou de sa disparition, réduits de moitié, à l'exception des éléments de rémunération liés à sa situation de famille qui sont attribués dans leur intégralité. Sur demande des ayants cause mentionnés à l'article premier, elle peut être versée au maximum pendant trois ans, à compter du premier jour du mois suivant la cessation du versement de la délégation de solde d'office principale.

Art. 7. - Pendant la durée du paiement de la délégation de solde d'office principale et de la délégation de solde d'office complémentaire, le paiement des prestations du code des pensions civiles et militaires de retraite et du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre dues aux ayants cause est suspendu.

Les arrérages de ces prestations ne sont dus qu'à compter de la cessation du paiement de la délégation de solde.

Dans le cas où la délégation de solde d'office complémentaire est inférieure au montant de la pension fondée sur la durée de services ou de la pension d'invalidité, les ayants cause peuvent opter pour cette pension qui devient définitive.

Art. 8. - Les conditions dans lesquelles sont payées et régularisées les délégations de solde sont fixées par une instruction ministérielle.

Art. 9. - Les dispositions des articles ci-dessus n'entrent en vigueur qu'au titre des décès et disparitions survenus après la date de publication du présent décret.

Art. 10. - Le décret no 57-1051 du 24 septembre 1957 fixant le régime des délégations de solde d'office aux ayants cause des militaires participant à des opérations de maintien de l'ordre en Afrique du Nord est abrogé.

Art. 11. - Le ministre de la défense et le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 21 mars 2008.

FRANÇOIS FILLON

Par le Premier ministre :

Le ministre de la défense,

HERVÉ MORIN

Le ministre du budget, des comptes publics

et de la fonction publique,

ERIC WOERTH

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 11:05
 
Lettre donnant suite à la motion de synthèse du 2 juin 2008 parue dans le Bleuet n°91.
 
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
MINISTÈRE, DE LA DÉFENSE
Paris le 21 août 2008
Monsieur le Président,
DEF/CAB/SDBC/BSQC/TLU 08/9302/VS
V/Réf. : Lettre du 7 juin 2008
Vous avez bien voulu appeler l'attention du ministre de la défense qui m'a transmis votre correspondance sur la motion adoptée par votre fédération lors de son assemblée générale des 1 ", 2 et 3 juin 2008 à Paris.
S'agissant de la retraite du combattant, après une première augmentation sans précédent depuis 1978, de 2 points au 1 "juillet 2006, la retraite du combattant a été relevée de 2 points supplémentaires en 2007, puis de 2 autres points en 2008, passant ainsi de 33 à 39 points. Elle correspond actuellement à un montant annuel de 524,55 €.
Cette prestation bénéficiera en outre en 2008 d'une revalorisation de la valeur du point prenant en compte une hausse en deux temps, respectivement de 0,5% et 0,3%. L'arrêté intégrant la première hausse vient d'être publié au Journal officiel de la République française du 13 juin 2008, fixant la nouvelle valeur du point d'indice à 13,45 € au 1" mars 2008. Cette politique sera poursuivie dans les années à venir dans la perspective d'arriver à 48 points, conformément aux engagements du Président de la République lors de la campagne électorale. Il a d'ailleurs été demandé au directeur des affaires financières du département ministériel d'intégrer cette mesure dans la préparation des exercices budgétaires 2009, 2010, 2011 et 2012.
Pour ce qui concerne l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC), je tiens à vous faire connaître que les travaux d'élaboration du deuxième contrat d'objectifs et de moyens, temporairement suspendus dans l'attente des conclu-sions des travaux sur la mise en oeuvre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), reprendront début 2009 et enca-dreront la mise en oeuvre concrète de ces décisions.
Comme vous le savez, il a été procédé à l'installation d'une commission de réflexion sur la modernisation des commémorations publiques présidée par le professeur André KASPI, professeur émérite à l'université de Paris I. Cette instance, créée par arrêté du 12 novembre 2007 publié au Journal officiel de la République française, est chargée de réfléchir aux voies du renouveau pour les cérémonies commémoratives, afin d'empêcher qu'elles ne souffrent, à terme, d'un trop grand désintérêt. Le dépôt de son rapport est prévu pour le, mois de décembre prochain.
Par ailleurs, je vous précise que l'attribution des décorations dans les deux grands ordres nationaux est régie par le code de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire, d'une part, et le décret n° 63-1196 du 3 décembre 1963 portant création d'un ordre national du Mérite, d'autre part. En outre, le contingent qui m'est imparti dans les deux grands ordres nationaux est destiné à récompenser un engagement du candidat au sein d'instances dirigeantes d'associations d'anciens combattants, au niveau natio-nal ou régional pour la Légion d'honneur et départemental ou local pour l'ordre national du Mérite.
Pour l'année 2008, je dispose du contingent normal dans l'ordre national de la Légion d'honneur, de 2 croix d'officier et 18 croix de chevalier. De plus, comme chaque année, les déportés et internés résistants ont bénéficié d'un contingent fixe permettant de distinguer 1 commandeur, 8 officiers et 20 chevaliers. Quant aux promotions de l'ordre national du Mérite, elles sont compo-sées d'1 croix de commandeur, de 14 croix d'officier et de 60 croix de chevalier. A ces contingents, vient s'ajouter la réserve présidentielle qui alloue un nombre supplémentaire de croix en fonction des attributions de chaque ministre.
S'agissant de l'allocation différentielle servie aux conjoints survivants, je vous précise que les critères de ressources pris en compte pour en bénéficier ont été définis par un groupe de travail. La montée en charge du dispositif constatée depuis son entrée en vigueur est progressive et régulière. Aussi, a-t-il été décidé qu'un bilan exhaustif de la situation des allocataires serait pro-chainement diligente. Les conclusions de ce bilan pourront conduire à proposer une évolution, soit dans la nature des ressour-ces prises en compte, soit pour un nouveau relèvement du plafond de ressources.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de mes sentiments les meilleurs.
 
Jean-Marie BOCKEL
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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 08:06
Dès décembre 1914, les combats font rage en Champagne. Les attaques
françaises, très meurtrières, ne permettent pas la moindre percée en 1914 et 1915. Si 1916 fut une année relativement « calme », en revanche, en 1917, la partie ouest du front de Champagne est concernée par l'offensive du général Nivelle au Chemins des Dames. L'arrivée du général Gouraud à la tête de la 4`Armée permet aux troupes de se préparer au choc d'une nouvelle bataille, décisive cette fois, en juillet 1918. Après avoir brisé les attaques allemandes, les Alliés passent à l'offensive avec l'aide des troupes américaines. Après de très durs combats, ils parviennent fin octobre à repousser les Allemands au-delà de la Meuse.
Situé sur la commune de Sommepy-Tahure dans la Marne, le monument aux morts des armées de Champagne a été construit grâce à une souscription nationale, notamment auprès des familles éprouvées par la perte de l'un des leurs dans cette région. Après la pause de la première pierre en novembre 1923, il fut inauguré le 28 septembre 1924 par le général Gouraud en présence du maréchal Joffre.
 
Pendant quatre ans, entre 1914 et 1918, des combats très durs se sont déroulés en Champagne à quelques dizaines de kilomètres de Reims. Dans cette région, vingt-cinq nécropoles et ossuaires abritent les sépultures d'environ 130 000 soldats français, russes, américains, allemands... Le monument de Navarin dédié aux morts des armées de Champagne recueilli à lui seul 10 000 dépouilles de soldats tombés sur ce front,
Construit sur les hauteurs de la ferme de Navarin, lieu sans doute le plus disputé de ce secteur du front de Champagne, le monument domine une grande partie de l'ancien champ de bataille. L'imposante pyramide de béton et de grès rose, oeuvre de Perrin, est surmontée d'un groupe de trois statues en bronze réalisé par le sculpteur basque Maxime Réal Del Sarte : trois soldats au combat engagés dans l'attaque qui devait chasser l'ennemi hors de France. Le grenadier du centre a les traits du général Gouraud, le soldat de droite reprend ceux de Quentin Roosevelt, neveu de Théodore Roosevelt, mort pour la France. Celui de gauche représente le frère du sculpteur tué au Chemin des Dames. Sur le socle du monument sont inscrits les numéros des divisions qui ont combattu en Champagne. Parmi elles, on relève, outre de très nombreuses unités françaises, trois divisions américaines, dont la 42` division, baptisée Rainbow Division, dont le chef d'état-major était le futur général Mac Arthur, le 1" régiment polonais, deux brigades russes, une brigade tchécoslovaque. L'entrée de l'ossuaire est surmontée de l'inscription suivante: « 1914 - Aux morts des armées de Champagne - 1918 ».
À l'intérieur du monument, le visiteur pénètre dans une chapelle dont
les murs sont tapissés de plus de mille plaques commémoratives apposées par les familles des soldats disparus. Parmi elles se trouve une plaque à la mémoire des quatre fils du président Paul Doumer tués pendant la Grande Guerre. Surmontant l'autel, une rosace rappelle la croix de Guerre. Deux escaliers latéraux conduisent à la crypte, lieu de sépulture de 10 000 soldats, la plupart anonymes, tués au cours des combats de Champagne. Une carte de l'offensive de Champagne du 25 septembre 1915 est gravée dans la pierre ainsi que la composition des deux armées qui la menèrent. Six panneaux rappellent les différentes phases des combats entre 1914 et 1918. Le général Gouraud, décédé en 1946, et le général Prételat, son chef d'état-major, mort en 1969, sont également inhumés dans la crypte.
Le monument-ossuaire n'est pas une nécropole nationale. Née d'une initiative privée, il est aujourd'hui encore entretenu et administré par la Fondation du monument aux morts des armées de Champagne et ossuaire de Navarin. Chaque année, un pèlerinage est organisé durant l'été.
Deux vestiges de la guerre subsistent près du monument: les restes de la tranchée française de Lübeck et un blockhaus allemand.

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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 08:52
 
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

DELEGATION A L’INFORMATION ET A LA COMMUNICATION DE LA DEFENSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le mardi 14 octobre 2008




Signature d’une convention de soutien à la politique de la réserve militaire avec L’Oréal et Capgemini


Jean-Marie Bockel, secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens combattants, signera, mercredi
15 octobre 2008, à 18 heures, une convention de soutien à la politique de la réserve militaire avec L’Oréal et Capgemini, 37 rue de Bellechasse - Paris 7e.

Cette convention permettra à ces deux entreprises, Capgemini et L’Oréal (respectivement 21 500 et
11 000 employés en France) de mieux soutenir la politique de réserve militaire opérationnelle mise en place par le ministère de la Défense, en privilégiant de meilleures conditions de travail pour les femmes et les hommes engagés dans la réserve.

A ce jour, près de 200 entreprises « partenaires de la Défense » sont recensées en France.

Cette convention sera signée à la suite à la réunion du Conseil supérieur de la réserve militaire (CSRM) en assemblée plénière de 16h30 à 18h00.
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 10:54

> Bonjour à vous tous !
> Au travers de vos réseaux et par rapport à vos responsabilités au sein de vos sites respectifs , cette nouvelle peut directement vous intéresser.
> pour votre info, Nous organisons (le centre d'orientation et de reconversion de la gendarmerie d'alsace à STRASBOURG) en partenariat avec le fondateur de cette association, le premier "café contact de l'emploi" CCE avec comme thème :
> la reconversion-reclassement des militaires
> à STRASBOURG à l'UGC CINE CITE à STRASBOURG le 06/12/2008
>
> Je vous invite donc dès maintenant à vous rendre sur le site de
> www.cafecontactemploi.fr et à en diffuser l'information !
>
> Les armées s'associent également à cette rencontre!
>
> Nous venons d'envoyer Une note de service à l'ensemble des responsables des chaines "reconversion-armées" à PARIS (BIRT - MARINE MOBILITE - AIR MOBILITE)
>
> rendez vous dès maintenant sur www. cafecontactemploi.fr
>
> Merci pour la pub que vous pourrez faire autour de vous !
> concernant ce concept innovant
> spécial "reconversion militaires".
>
> Ce concept peut intéresser dans le cadre d'une recherche d'emploi ou dans le cas d'un retour à la vie civile :
> les militaires actifs (de carrière ou sous contrat) - les personnels en position de non activité (en position de CLD ou autres)- les retraités (depuis + ou - 3 ans) ,les réservistes (civils ou anciens militaires) - les chômeurs militaires (- de 4 ans de service actif ou autres.) ainsi que l'ensemble des membres de leurs familles en recherche active d'emploi
> épouses - conjoints - enfants majeurs etc...)
>
> Pour d'autres informations, vous pouvez me contacter à mon centre au 03 88 37 50 79
>
> Eric BAIER
> Responsable reconversion
> Gendarmerie Alsace
> Officier conseil
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 06:35
MESSAGE_________
de
L'UNION FRANCAISE DES ASSOCIATIONS DE COMBATTANTS
ET DE VICTIMES DE GUERRE (U.F.A.C.)

L'UFAC souhaite que ce message soit lu par une jeune fille ou un jeune garçon. Il convient que la lectrice ou le lecteur ait non seulement lu le texte auparavant mais aussi, qu'il lui ait été explicité. Il appartient donc à toute instance éducative ou associative contactant la future lectrice ou le futur lecteur, d'assurer cette  information au travers, en autres, de témoignages.




11 NOVEMBRE 2008




Aujourd’hui, 90 ans après la signature de l’Armistice à Rethondes, le 11 novembre 1918, nous commémorons la fin de la Guerre 14/18, communément appelée "La Grande Guerre".

Or, une guerre n’est jamais grande, car une guerre porte toujours en elle les germes de la haine et de la division, et cette guerre-là est née aussi d’une volonté de revanche.

. Division entre Français et Allemands.
. Division entre alliés des uns et alliés des autres.
. Division entre les Etats, les pays, les populations.

Rien ne fut grand. Tout fut lourd, très lourd : le bilan des morts, celui des blessés, des mutilés, celui des dévastations, des incendies, des pillages … et celui, toujours actuel, des bombes enfouies dans le sol et qui continuent à réapparaître et frapper plus de 90 ans après …

Des voix s’étaient élevées et s’élevaient internationalement pour la Paix, mais très rapidement, elles furent étouffées et, par le jeu des alliances, le conflit et les zones de combat s’étendirent.

Ce fut la "Première Guerre mondiale", une guerre totale où les combattants des armées de Terre, de l’Air, de Mer et ceux des troupes coloniales des grandes puissances de l’époque, subirent de plein fouet la "guerre du fer et des tranchées" que l’on croyait être la "der des ders"…

De tous les noms donnés à ce conflit du début du 20ème siècle ne résonnent plus aujourd’hui que des cris, des plaintes, de l’indignation et l’indicible souffrance qui furent exprimés en leur temps sous le déluge de feu et de fer, sous le fracas des canons et des mitrailleuses …

Nous rendons hommage à nos "Poilus" dont le dernier survivant s’est éteint à plus de cent ans en mars dernier, et à tous les morts de cette terrible guerre. L’UFAC – Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre -, porteuse de valeurs humanistes, tient à commémorer le souvenir de toutes les victimes de ce conflit, lesquelles, très nombreuses, manifestaient leur désir de Paix.

En transmettant leur message, nous entendons être leur écho et leur relais auprès des jeunes générations que nous invitons à agir pour devenir citoyens d’un monde "sans haine, ni guerre".

Vive la Paix !



                                            UFAC CVM 80 11.11.08
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