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PrÉSentation

  • : RECONNAISSANCE DE LA NATION
  • : Regroupe les anciens combattants de toutes les générations et les anciens des missions extérieures ,défense des droits et intérêts moraux sociaux ,attribution de la médaille d'honneur des "TRN"
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ANT-TRN Association Nationale des Titulaires du Titre de Reconnaissance de la Nation
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 14:38
Gravelotte et ses environs sont le siège de terribles combats au cours de la guerre franco-allemande de 1870, au point que les deux batailles de Rezonville le 16 août et de Saint-Privat le 18 août sont parfois englobées sous la dénomination de « bataille de Gravelotte ». On ne sait si c'est la densité du tir des armes à feu et des canons ou le nombre de soldats tombés sur le champ de bataille qui a donné naissance à l'expression « ça tombe comme à Gravelotte » ou « pleuvoir comme à Gravelotte » lorsqu'il pleut ou grêle énormément. La bataille oppose les VIIe et VIIIe Corps prussiens dirigés par le général von Steinmetz aux IIe (du général Frossard) et IIIe Corps (du général Leboeuf) français du maréchal François Achille Bazaine. Les Prussiens occupent alors le village de Gravelotte et le côté ouest du ravin de la Mance, tandis que les Français occupent le côté est du ravin sur les hauteurs de Rozérieulles. Durant les mouvements prussiens du 17, le génie français a fortifié ses positions et les fermes avoisinantes du Point du Jour, Saint-Hubert et de Moscou. Les Prussiens ont rencontré une vive résistance française, sans jamais réussir à déstabiliser l'organisation adverse. Au prix de pertes terribles, ils réussissent à prendre la ferme de Saint-Hubert. La nuit mettra fin au carnage. On déplore près de 5 300 morts et 14 500 blessés du côté prussien et 1 200 morts, 4 420 disparus et 6 700 blessés du côté français. Malgré l'indécision des combats, l'armée française choisit alors d'abandonner le terrain pour se réfugier à Metz. Cette bataille marque un tournant de la guerre, avec la destruction de l'une des deux armées françaises, celle du Rhin, et le début du siège de Metz, qui capitulera le 27 octobre. C'est également la dernière bataille occidentale où la cavalerie eut un rôle important .
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